Une page blanche, le conte de mon école

Artiste boulimique, à l’énergie débordante, qui rappelle celle de Niki de Saint Phalle, Lou-Andréa Lassalle semble se donner son désir pour seul guide. Plusieurs de ses expositions reposent sur la construction de maquettes ou d’architectures réduites à partir de matériaux pauvres : carton, parpaings, tasseaux de bois. C’est son immense envie de créer qui guide à la fois sa main (l’artiste est véritablement engagée physiquement dans son travail) et son esprit, qui emprunte joyeusement toutes sortes de formes de l’art du passé : théâtres antiques, temples, cathédrales, usines modernes, constructions foraines.
Parfois tout cela en même temps, concentré à l’extrême en un seul masque que l’artiste porte ou fait porter lors de cérémonies qu’elle met en scène avec la même jubilation.
Grâce à un jeu de cartes inspiré des Jeux de rôle que Lou-Andréa a conçu et dessiné, elle convoquera l’imaginaire des enfants ; ensemble nous écrirons le Conte de leur école. Le projet mêlera arts visuels et écriture en s’inspirant de récits réels et fictifs, de l’histoire du quartier du grand parc et ses liens avec les quartiers environnants.
Des ateliers de pratiques artistiques dédiés mêleront Petites et Grandes sections, en attachant une importance particulière à la création d’un climat d’échange bienveillant et à l’écoute de l’autre.
Cette proposition d’interventions permet une articulation avec les actions déjà engagées par les enseignant·es ; le projet grandira de façon rhyzomatique et saura intégrer les opportunités au gré de son évolution. Afin de restituer au mieux les fruits de ce marrainage, un·e conteur·euse sera invité·e pour un moment de restitution privilégié.